Soirs de fin d'année, toujours les mêmes.
D'une monotonie récurrente. Entre désoeuvrement, d'un canapé l'autre, fébrile et gelé, et avant-fête, à aller de boutique en boutique préparer la table du réveillon.
La nuit tombe à 17 heures et la grippe au petit matin, entre deux suées sous la couette. 
Les nuits semblent interminables, où se revivent les épisodes d'une année bientôt morte.
On se lèvera sans illusions sur celle d'après, mais l'inconnu des lendemains laisse toutefois planer un doute d'optimisme auquel s'accrocher. 
J-5, J-4, J-3...L'échéance approche, comme l'aube, que l'on devine, mais dont on ne peut encore décrire les couleurs.

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