2012 est un film à voir. Les moyens impressionnants de la production cinématographique américaine mis au service d’une fiction saisissante captivent le spectateur qui se rassure en se convaincant de l’irréalisme d’un tel scénario.
Pourtant, la scène de mise à l’eau de nouveaux arches de Noé, énormes vaisseaux blindés affrontant des tsunamis inouïs, est-elle si improbable ?
En tout cas, les réfugiés climatiques qui, d’ici à 2050, quitteront leurs îles submergées ou leurs territoires littoraux inondés par la montée du niveau des mers ressembleront à s’y méprendre à ceux des scènes bibliques écrites il y a plusieurs milliers d’années, puisqu’ils quitteront leurs terres promises à la disparition en tentant d’emporter avec eux les rescapés animaux, végétaux, patrimoniaux de leurs civilisations ou modes de vie…
Une fois de plus, le cinéma américain hypertrophie des réalités à venir sur la survenance desquelles il a le mérite de nous alerter.
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