Face au climat de compétitivité accrue entre collectivités soucieuses de préserver leur tissu économique, parfois menacé par les effets de la métropolisation, et d'attirer de nouvelles activités, les territoires doivent afficher leurs atouts « au grand jour » : une tâche qui se révèle ardue pour ceux qui ont, par définition, besoin de renforcer leur attractivité plus que d’autres. Le marketing territorial, longtemps apanage des seuls grands ensembles territoriaux, s’intègre désormais aux enjeux des villes de taille plus modeste.

Du village à la métropole, chaque collectivité cherche à faire valoir ses atouts dans un contexte de plus en plus concurrentiel entre collectivités attentives à renforcer leur attractivité économique et touristique. Si l'exercice est aisé pour les territoires emblématiquement servis par l’histoire, l’économie ou la géographie, il l'est moins pour nombre de villes petites ou moyennes amenées à initier une démarche de marketing territorial, les villes ayant besoin pour se promouvoir d'une marque-territoire :  et chacune dispose de ses atouts propres, bien souvent encore inexploités ou insuffisamment valorisés. 

Une marque-ville est en effet permise par l'existence d'un produit d'excellence française (ex. Roquefort, Uriage ou Sancerre) ou d’une ou plusieurs pages d'histoire célèbre (Verdun, Soissons, Bouvines) d’une personnalité célèbre y étant née (Limoges = Bernard Palissy, Manosque = Giono, Besançon = Victor Hugo) , ou encore à un événement récurrent de rayonnement national voire international se déroulant sur leur territoire (Cannes, Angoulême, Deauville, La Roque d’Anteron, Avignon) lié à leur toponyme.

La France regorge de ces éléments d'excellence dans chacun de ses territoires et pourtant...

...combien d'entre eux aujourd'hui ne profitent pas du potentiel que leur offre leur histoire, leurs personnages célèbres ou tel ou telle production issue des savoirs-faire de leurs artisans ou salariés ? 

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