Parmi les nombreuses questions que pose le terrible séisme de niveau 7 sur l'échelle de Richter qui a secoué une partie du #maroc dans la nuit du vendredi 8 au samedi 9 septembre, figure celle, que je pose ici, m’adressant aux spécialistes, d'un possible effet cumulatif expliquant l'ampleur de la secousse et des ravages qu’elle a causés, d'une durée d'environ 30 à 35 secondes, qui serait issu :

Ø De la survenance d’un mouvement de plaques tectoniques à une profondeur faible, qui serait, selon l'1U.S. Geological Survey (USGS)nséquences de la #sécheresse. En effet, dans les villages de montagne où se situait l’épicentre du #séisme, mais aussi dans les quartiers anciens des villes touchées (dont Marrakech, avec sa Médina et son Mellah) le #pisé est le #matériau le plus répandu, notamment dans le Haut Atlas, au pied duquel (Amizmiz) s’est situé son épicentre : il est constitué de terre humidifiée liée avec de l'eau, de la chaux, des cailloux et parfois de la paille. En général, la terre utilisée provient du creusement des fondations de la maison.
L’extrême période de chaleur et de sécheresse que vit depuis des mois le Maroc, consécutive au #stresshydrique que subit le pays où le niveau des #précipitations depuis plusieurs années a diminué fortement, a eu pour effet d’assécher les murs de terre crue, dont la capacité d’absorption de la chaleur est élevée. Leur taux d’humidité s’est réduit considérablement, voire réduit à zéro.
L’élasticité d’une argile, déjà limitée, dès lors qu’elle est totalement déshumidifiée, s’en trouve encore réduite.
Les effarants nuages de poussière aperçus dans les secondes qui ont suivi le séisme dans les secteurs construits en pisé, m’ont interpelé.
Ayant perdu toute élasticité, les murs de pisé n’ont-ils pas de fait perdu toute résistance au mouvement et ne se seraient-ils pas fracturés et cassés sous l’effet du mouvement du sol beaucoup plus rapidement ?
Le #réchauffementclimatique est-il là aussi un accélérateur de catastrophes ?
Je pose ici la question aux scientifiques, climatologues, sismologues, spécialistes en sciences des matériaux, aptes à évaluer, valider ou contester l’hypothèse que je viens de décrire, et qui est celle d’un observateur empirique, ayant vécu le séisme du 8 septembre.
D’avance merci à eux.   

 

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