Le rapport de la Cour des Comptes sur la politique de sécurité de l'Etat entre 2002 et 2010 est objet de polémique.

Après le Ministre de l'Intérieur, qui, décidément, n'est plus le préfet de région que nous avions connu, si attentif à honorer de sa parole publique les plus hautes institutions de l'Etat, voici que des parlementaires, parmi lesquels d'anciens ministres, mettent en cause l'impartialité de la Cour, faisant mine de s'offusquer du contenu "partial" du rapport, pourtant publié après examen collégial de son contenu par l'ensemble des magistrats composant la Cour des Comptes, où toutes les sensibilités politiques sont représentées.

Au demeurant, ceux-ci, dans le respect de la déontologie qui est la leur, veillent à ne pas mêler à leurs délibérations leurs opinions.

Qu'on se souvienne ! Quand Philippe Seguin, jaloux de l'indépendance de la Cour des Comptes, s'exprimait au nom de l'Insitution qu'il dirigeait et présentait les rapports de la Cour, parfois très critiques, le choeur de ces parlementaires effarouchés ne s'entendait pas...

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