Il est des situations de la vie, il est des événements d'actualité face auxquels nos réactions sont parfois le fruit d'un dialogue inconscient, diffus, subreptice avec nos morts; avec celles ou ceux dont les esprits nous habitent toujours, longtemps parfois après leur disparition : comme si leurs modes de pensée, leurs convictions, leurs expressions venaient encore guider nos réactions, nos attitudes, nos comportements, dans une sorte de filiation intemporelle, spirituelle, qui aurait en quelque sorte échappé au cycle de la vie.

 
François Miterrand, au seuil de la mort, un 31 décembre 1994, lors de ses derniers voeux aux français, s'était exclamé : "Je crois aux forces de l'esprit". J'y crois aussi...

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